Santé

Le fait de voyager à travers la galaxie n’empêche pas de tomber malade. Au contraire, la thématique médicale est d’autant plus prégnante que certains peuples comme les Antiopéens ont été dévastés par des attaques bactériologiques du peuple Terrian quand ils ont colonisé leur nouvelle planète. À ce titre, tomber malade, être malade, dans l’univers de Moonlights est une constante qui ne diffère pas de ce que nous connaissons dans notre propre monde actuellement. Afin de faciliter la compréhension des thématiques abordées, cette annexe sera donc rédigée sur un style HRP pour permettre une compréhension plus effective des correspondances entre Moonlight et la Terre.

Tout le vocabulaire que l’on connait de la Terre pour définir les maladies ne change pas sur Moonlights. C’est d’abord un effort de simplification : l’excès de nouveaux termes pourrait alourdir le Lore, mais aussi un souhait de clarté pour que chacun s’y retrouve plus facilement.
Pour rappel :

1 Les maladies auto-immunes : ce sont des maladies provoquées par notre propre système immunitaire. Par exemple, le diabète de type 1 se caractérise parce que les globules blancs qui défendent notre corps contre les virus et les bactéries, identifient les cellules productrices d’insuline naturelle, lesquelles régulent notre taux de sucre dans le sang, comme des virus aussi dangereux qu’un rhume.

2 Le virus : il s’agit d’un agent infectieux responsable des des maladies que l’on a tous pu avoir un jour dans notre vie, la grippe, le rhume, la gastro-entérite, pour les moins graves. À la différence d’une bactérie, le virus est un parasite parce qu’il a besoin de contaminer des cellules pour se multiplier. Toutefois, le corps garde en mémoire la structure d’un virus qu’il a déjà rencontré, ce qui fait que nous n’avons pas besoin de médicaments contre le rhume, ou que l’on n’attrape pas la varicelle deux fois. C’est aussi l’intérêt du vaccin : en injectant une dose inoffensive du virus, cela permet au corps de se préparer à lutter contre une nouvelle tentative d’infection, cette fois plus sérieuse.

3 Les rétrovirus : ce sont des formes évoluées du virus infectieux classique que l’on connait. Ils mutent en permanence dans notre corps, ce qui empêche les globules blancs de maîtriser l’infection. Le rétrovirus le plus connu à ce jour est le VIH, celui qui finit par provoquer le SIDA. La plupart des gens meurent des suites d’une maladie opportuniste, et pas du rétrovirus directement. Les vaccins ne sont pas efficaces, parce que la structure de leur maladie change en permanence.

4 Les bactéries : il existe des bactéries de tous types qui sont, à la différence des virus, des organismes vivants indépendants qui ne sont pas nécessairement problématiques. On lutte contre avec des antibiotiques, ces antibiotiques tendent toutefois à éliminer les bactéries saines de notre organisme, ce qui nous rend plus sensible aux superbactéries, ou à des bactéries pathogènes qui continuent de proliférer et de résister aux antibiotiques.

À ce titre, dès lors que vous le justifiez inRP, vous pouvez récupérer le concept d’une maladie qui existe sur Terre, pour en affubler votre personnage, pas forcément avec le même nom si cela porte une référence trop évidente à la terre, mais dont les effets seront similaires. Par exemple, il peut exister des hémophiles, des diabétiques, des personnes atteintes du cancer dans l’univers de Moonlights, sans besoin aucun de changer le nom.

Comme expliqué plus haut, vous êtes libres de créer votre propre maladie dès lors que vous le justifiez inRP, que ce soit dans votre fiche de présentation ou dans votre jeu de rôle. Cette maladie, du fait de notre univers, ne peut pas, sauf exceptions, avoir un lien avec la terre. Si on peut imaginer que les Terrians ont importé des maladies comme la grippe, le lien avec ce que l’on connait doit être évité, et c’est la raison pour laquelle, tout en s’inspirant de ce qui existe, vous pouvez redéfinir et recréer les maux qui peuvent atteindre votre personnage, dans un contexte endogène à l’univers.

Par exemple, sur Dust, la longue exposition au soleil développe une intolérance aux rayons, contraignant ceux qui ne portent pas de combinaison spatiale les protégeant des rayons à développer des cancers de la peau, et des atteintes sévères aux fonctions organiques. Cette maladie existe aussi sur terre (Plus d'informations ici). Elle porte le nom commun des maladies des enfants de la lune. Toutefois, nous l’avons réadapté au contexte de Moonlights sans respecter scrupuleusement les mécanismes biologiques, nous en avons fait non pas une maladie d’origine génétique, mais une maladie d’origine environnementale.

Sur Luna, le syndrome de fantomas se définit par la pâleur cadavérique que prennent certains habitants, pour des raisons encore mal connues qui seraient dû à certaines composantes des sols. Sur une période d’un mois, les malades pâlissent de plus en plus, et constatent un ralentissement de leur flore intestinale, avec des diarrhées, une anémie, et une fatigue extrême. Cette maladie, bien que peu mortelle, débouche en revanche sur un état de fatigue chronique, et il n’existe à ce jour que des traitements palliatifs. Certains évoquent le rôle que jouerait la lumière lunaire dans le développement de ce syndrome.

Sur Terra, l’allergie à la technologie est un mal étrange qui se produit près des grands centres industriels. Le port de nouvelles technologies fabriquées avec la lumière lunaire engendre des réactions allergiques inquiétantes, allant de simples plaques rouges au choc anaphylactiques. Les patients évoquent souvent l’odeur nauséabonde qu’ils ressentiraient en présence de cette technologique, et qui aboutirait sur des nausées et vomissements importants en présence de prothèses ou d’innovations technologiques ayant trait au transhumanisme. Ces allergies commencent à se répandre, et le gouvernement est bien embêté, préférant ignorer le problème dans la mesure où il demeure certes plus important, mais encore extrêmement conscrit, notamment au Réservoir.

Sur Antiopée, la malédiction de la jungle Asuperuga désigne un bacille particulièrement virulent au cœur de la forêt. Bien que nous n’ayons pas encore d’idées sur comment elle se transmet, on raconte que ceux qui s’aventureraient dans la jungle Asuperuga développeraient sur leur corps des bubons infectés, devenant de plus en plus noir avec le temps, et s’accompagnant d’une poussée de fièvre majeure. Interprétée comme une malédiction parce que le sanctuaire de la nature, dans certains endroits de la jungle, aurait été profané, des experts Lunariens affirment qu’un animal d’Antiopée particulièrement répandu serait à l’origine de la contamination.

Comme sur Terre, il existe une industrie pharmaceutique. Comme sur Terre, il existe des systèmes de santé, selon les planètes, pour aider à l’intégration des personnes qui en ont besoin.

Luna dispose, de loin, du meilleur système de santé en termes d’équité et de couverture de population, de tout l’univers. Le système de santé est offert à tous les citoyens Lunariens, peu importe leur origine, peu importe leur genre et peu importe leurs moyens. Le concile sanitaire est un des plus importants de la planète : il dispose d’un budget important, et travaille en collaboration avec les cultistes pour toujours développer de nouvelles technologies afin de lutter contre les affections courantes et les maladies graves.
L’espérance de vie, à Luna, en ressort en conséquence assez élevée : 93 ans en moyenne pour les habitants, dont la protection comprend une couverture vaccinale, des médicaments offerts – le concept de prix sur les médicaments n’existe pas –, mais aussi des aménagements spéciaux pour les personnes en situation de handicap. Le gouvernement y veille parce que tant qu’un citoyen est méritant, il ne doit pas être désavantagé par des éléments sur lesquels il n’a aucune maîtrise.
Il faut dire, dans le même temps, que Luna peut se le permettre : plus petite des quatre planètes, plus développée que les autres, avec moins de citoyens et une autarcie plus importante que les autres avec des normes sanitaires stricts, ce contrôle reste coûteux et simple dans la mise en dispositif.

La situation de Terra est particulière, parce qu’on ne peut pas dégager de tendances généralistes pour l’ensemble de la planète. Tout dépend de son origine sociale, de son lieu de naissance, de sa chance. Il existe bien un système de couverture santé à Terra, mais il n’est pas universel, et il n’est pas unique. Il est, au contraire, ultraconcurrentiel, offrant toujours plus de prestations à ceux qui ont les moyens, et toujours moins de prestations à ceux qui ont le moins. L’accès aux médicaments de base est donc l’objet d’une contrebande importante au sein du réservoir, et les meilleurs hôpitaux se trouvent à la capitale, Ys. Ceux qui ne sont pas soignés, dans l’optique survivaliste Terrianne, sont de toute façon ceux qui ne parviennent pas à s’en sortir par eux-mêmes et donc qui n’ont rien à apporter à la civilisation.
Cette pensée sévère fait qu’à Terra, on peut encore mourir d’affections telles que la grippe, parce que tout a un prix, et que les citoyens ne peuvent pas toujours le supporter. Il y a donc deux moyens de se soigner à Terra, par le biais du marché noir, dans le Réservoir, dans une moindre mesure en Province, et grâce aux complémentaires santés différentes, proposées selon la classe sociale, et selon l’état de santé des personnes. En effet, même pour les plus riches, contracter une mutuelle après avoir développé un cancer n’est jamais une bonne idée, chacun cherche à moins payer et à maximiser les profits, l’argent est au cœur du système de santé.
L’espérance de vie, en ressort par conséquent assez singulière. En moyenne, un citoyen du Réservoir vit entre 50 et 65 ans, tandis qu’un citoyen d’Ys peut atteindre les 85, et qu’un paysan de Province peine à dépasser les 75. Il n’existe pas de tendance uniforme, ce sont les parcours individuels qui construisent l’espérance de vie, pour le plus grand malheur de ceux qui ont à trinquer de ce système.

La médecine sur Antiopée est un art ancestral qui a su se renouveler et s'adapter aux différentes conditions de vie et d'évolution auxquelles elle a dû faire face. Appelée parfois "la médecine des fluides et des sens", c'est une discipline qui a longtemps été centrée sur la prévention et l'amélioration de l'état naturel de l'humain. Prévenir avant de guérir. C'est entre autres pour cela que les Antiopéens sont connus pour leur santé de fer. En effet, nombreuses sont les rumeurs qui établissent qu'ils tombent rarement malades, ce qui a su se vérifier statistiquement par la suite.

La médecine Antiopéenne est parfois comparée aux médecines traditionnelles des anciennes civilisations terriennes, mais diffère en cela que les produits utilisés sont dotés de bien plus de propriétés que ne l'étaient les plantes médicinales sur Terre. Au delà des nombreux produits qui renforcent le système immunitaire des antiopéens et préviennent les maladies, les médecins d'antiopée ont aussi développé de nombreux remèdes, onguents, grâce aux produits naturels de la planètes qu'ils ont investie. Leurs différents produits, essentiellement préventifs mais également les remèdes, ont d'ailleurs une excellente réputation dans la galaxie et sont exportés depuis quelques années.

Si la chirurgie existe évidemment sur Antiopée, elle est souvent un dernier recours pour les médecins, qui préfèrent employer les nombreuses autres méthodes de soin à leur disposition, y compris les alternatives qu'ils ont eux-mêmes développées au fil du temps. Ainsi, les chercheurs antiopéens ont pu développer des appareils permettant d'opérer différemment, en ouvrant le moins possible les corps, préférant différents types d'injections de fluides concentrés ou chargés en énergie. Toutes sortes de méthodes permettant d'éviter au maximum d'avoir à mettre les organes à vif.

Sur Antiopée, les spécialisations sont moins nombreuses chez les médecins, car leur formation est assez longue, et complète. S'il s'opère bien une différenciation au cours de l'apprentissage entre les psychologues et psychiatres par rapport au reste du corps médical, ils n'en ont pas moins un tronc commun de médecine générale antiopéenne qui leur permettent à tous de pratiquer des soins aux maladies les plus communes. Les autres spécialisations sont ensuite plus officieuses. Certains praticiens seront des pointures en terme de prévention, d'autres de bons chirurgiens ou chercheurs en matière de remèdes. Les médecins sont tous formés à la préparation des remèdes sous toutes leurs formes et l'usage des différents appareils médicaux, mais avec la commercialisation des produits médicaux antiopéens, une caste de pharmaciens a vu le jour. Ceux là sont spécialisés dans la fabrication des médicaments et remèdes destinés à l'exportation, qui diffèrent légèrement de ceux concoctés par les médecins, sur place. Les médicaments exportés sont créés pour être conservés et transportés, au détriment de leur efficacité qui, bien que remarquable, reste légèrement inférieure à celle des remèdes produits sur Antiopée.

Il est à noter que malgré la volonté des Antiopéens de partager leur savoir en la matière, ils n'assimilent que peu les méthodes lunariennes, et refusent les apports éventuels de la médecine terriane. Cette méfiance est liée à la peur des maladies étrangères qui pourraient être causées par une perturbation de l'équilibre apporté par la médecine préventive de leur propre civilisation.

La situation sur Dust pourrait être rapprochée de celle de Terra, mais à la différence que ce système n’est pas institutionnalisé. Dust est une société anarchique autogérée, il existe un kaléidoscope de situations allant de ceux qui meurent parce qu’ils ne trouvent pas le traitement dont ils ont besoin, à ceux qui vivent dans des communautés autogérées qui savent où se fournir en matière de médicaments. Tout fonctionne sur le principe du bouche-à-oreille, des réputations, les meilleurs médecins tiennent des cliniques privées et organisent leur propre business.
En somme, il est difficile de dire ce qui existe à Dust tant il en existe des choses, mais il est possible de dire ce qui n’existe pas : un système de santé universel et coordonné, des grands hôpitaux garantis par des institutions. Ceci n’est pas Dust, c’est à chacun d’y construire son parcours de santé, à ses risques et périls. Les médicaments, les prothèses, les aides, tout ceci n’est issu que de la contrebande, depuis les stocks d’autres planètes, et il est donc impossible de donner ne serait-ce qu’une estimation de l’espérance de vie, Dust étant à la fois une planète peuplée récemment et impossible à dompter dans des chiffres ou des statistiques.

Toutefois, les problèmes de santé ne recouvrent pas nécessairement que la santé physique. Dans ce point, il sera abordé brièvement la santé psychique, et le rôle que joue la psychiatrie dans les « traitements » proposés aux patients. Sur le même principe que les maladies physiques, nous conservons une correspondance entre la Terre et l’univers de Moonlights à des fins de clarté. Vous pouvez cependant concevoir des troubles et des maladies propres à l’univers, selon la méthodologie proposée au point 1.

Dans cette mesure, vous retrouvez sur Moonlights la dépression, les troubles du spectre de l’autisme, les troubles dyslexiques, des maladies comme la schizophrénie ou les troubles de personnalité antisociale psychopathe ou sociopathe, c’est un lexique qui reste le même et qui ne diverge pas. De la même manière que pour les maladies physiques, il est important toutefois d’éventuellement réécrire le nom du trouble, bien que ce ne soit pas obligatoire. Par exemple, l’autisme de Kanner porte le nom d’un spécialiste Terrian, vous pouvez donc soit le renommer, soit parler de troubles du spectre de l’autisme, un terme plus générique. Il est admissible de le conserver, mais ce sont pour les plus pointilleux que cette proposition est formulée.

S’agissant du suivi et des évolutions propres de Moonlights, il n’existe pas de traitements révolutionnaires pour soigner les personnes en détresse psychiatrique, et justement, il existe des disparités importantes selon les planètes, selon les conditions évoquées au point supérieur. À titre d’exemple, des aménagements liés à une situation de handicap cognitive sont plus faciles à obtenir à Luna qu’à Terra, de même qu’ils ne sont pas vraiment compris à Antiopée ou à Dust puisqu’il n’y a pas de système véritablement organisé en la matière.

Certaines rumeurs propres à l’univers, prétendent d’ailleurs qu’une trop grande exposition à la lumière lunaire provoque la folie, de troubles du sommeil à léger à des attitudes réellement hystériques.

Malheureusement, l’univers est rempli de charlatans, et Moonlights n’est pas épargné par le phénomène des médecines alternatives. Dans cette partie de l’annexe, plus détendue, nous allons revenir sur les différentes médecines proposées çà et là dans la galaxie.

Les origines de l’homéopathie ont été perdues avec le temps, mais cette médecine alternative a été rapportée par la civilisation Terrianne et continue de trouver un large écho au sein de celle-ci. Pour des raisons diverses et variées, qui s’assimilent peut-être au green washing, c’est-à-dire à la volonté de se donner bonne conscience alors qu’on détruit l’écosystème, de nombreux Terrians optent pour des mélanges homéopathiques dans lesquels le principe actif du médicament censé soigner, et diluer une centaine de fois dans de l’eau avant d’être commercialisé. En dépit de son inefficacité de fond, son efficacité de forme produit des résultats variables : ces médicaments sont utilisés à des fins de placebo et cherchent souvent à remplacer les traitements contre les troubles de l’attention, voire à soigner l’autisme quand ils n’affirment pas guérir de maladies incurables comme celles des rayons.
L’homéopathie reste très populaire à Terra où elle est parfois enseignée dans les écoles de médecine. Toutefois, la marche en avant de l’humanité vers le transhumanisme tend à dénigrer ces traitements qui ne vont pas assez loin dans l’homme augmenté. Paradoxalement, c’est donc un mal pour un bien puisque l’influence des homéopathes baissent considérablement. Pas spécialement pour les bonnes raisons.

La thérapie de la lumière lunaire est une médecine alternative considérant que la lumière lunaire, à elle seule, est capable de soigner toutes les maladies, qu’elles soient mentales, physiques, qu’elles aient une origine bactérienne ou auto-immune. Issue de la contraction entre lumino, et litho, signifiant lumière et pierre, la luminolithothérapie est, dans une certaine mesure, populaire dans toute la galaxie, grâce à la diffusion du soft power lunarien en matière technologique.
Bien que cela reste un mouvement minoritaire, comme toutes les pseudosciences, les luminolithopathes affirment que l’utilisation de la lumière lunaire dans un cadre technologique fait perdre la pureté et la puissance de l’énergie utilisée par les cultistes, et ils proposent de la manipuler en vue d’apaiser les corps, les âmes et les esprits dans une approche qui a tout de la dérive sectaire par rapport au culte de la lumière lunaire.
En effet, la plupart des luminolithopathes sont des charlatans, qui ont échoué leur formation de cultiste, et qui, parfois, n’ont même aucun lien avec le culte. Lancé à l’origine par un ancien cultiste à la retraite, à l’aube de ses vieux jours, elle a été reprise par tout un pan de fidèles désireux de s’investir dans un marché juteux, en associant le sacré et les effets plus que bénéfiques du culte de la lumière lunaire dans l’évolution technologique au regard de sa diffusion dans l’univers.
Autrement dit les luminolithopathes ont exploité la publicité positive que le gouvernement lunarien a suscité en diffusant le cultisme sur Moonlights partout à travers les planètes, et s’en sont servis pour développer leur commerce. Celui d’une thérapie à partir de la lumière lunaire, et des différents cristaux récupérés aux quatre coins des planètes pour catalyser les pouvoirs de cette énergie. Bien évidemment, le gouvernement lunarien n’est pas resté sans réagir, et si cette pratique est illégale à Luna, elle est mal maîtrisée, que ce soit à Dust, à Terra ou à Antiopée, où des dérives sectaires inquiétantes se remarquent autour de ces cultistes autoproclamés qui subvertissent l’image du culte de la lumière lunaire pour leurs propres objectifs d’enrichissement. C’est à ce jour la médecine alternative la plus répandue de l’univers.

À distinguer des médecins antiopéens et des véritables Chamans, le chamanisme est une déformation au sein d’Antiopée, des médecines anciennes de la civilisation.
Autrement dit, le chamanisme est une pseudoscience à Antiopée, en ce qu’elle revêt les aspects de la sorcellerie et qu’elle puise sa légitimité dans des discours faisant appel aux anciennes techniques de soins pour subvertir les populations. En s’appropriant le terme de « chamanisme », ces Hommes ont par ailleurs réussi à utiliser, comme pour le culte de la lumière lunaire, le bénéfice et le respect induit par la fonction de chaman pour répandre une médecine alternative dangereuse fondée sur la seule croyance en la miséricorde de la nature et la pitié des Dieux envers les humains, mais avec aussi une bonne dose de sorcellerie sortie ex nihilo d’un désir d’enrichissement et de grandeur aux dépends des populations qui n’ont pas toujours les moyens de comprendre la supercherie et sont effrayés à l'idée de remettre en cause les Chamans et donc, les Dieux.
En effet, ces sorciers sont particulièrement répandus dans les tribus les moins connectées aux autres cités-État d’Antiopée. Ils interviennent comme des marchands itinérants où ils répandent par des méditations, des gestes, des prières, des soins à des personnes désespérées, qui ne bénéficient pas d'accès à la médecine Antiopéenne. Ces marchands ne sont pas toujours originaires d’Antiopée : ce sont souvent des explorateurs qui se reconvertissent, ou des personnes en quête d’un petit pécule, ce qui fait que le chamanisme n’est pas particulièrement développé, et se conscrit dans les coins les plus reculés d’Antiopée, après s’être exporté sur Terra dans les Provinces.
De la même manière que l’homéopathie, l’objectif vise à rentrer en osmose avec les forces de la nature, que seuls ces faux chamans comprendraient.

Il n’existe pas de pseudoscience particulièrement liée à Dust, en revanche, toutes celles en provenance des quatre coins de l’univers se rencontrent là-bas ; et profite de l’anarchie régnante pour constituer des empires plus ou moins vastes, sur une planète où les normes sanitaires ne sont pas excellentes.