Altitude minimale : -1800m, des suites d’une expérience technologique pour développer une arme de destruction massive. Après avoir « cicatrisé » Terra, la gouvernement fédéral a pris la décision de suspendre les recherches sine die et ce qu’on appelle communément le Canyon des Morts représente la cicatrice irréversible d’une terre meurtrie par l’avidité de progrès des Hommes.
Point culminant : 7121m, le Mont d’Alberforth, dont le point culminant n’a jamais été atteint par un humain en raison des conditions extrêmes qui concourent à sa montée.
Type de végétation majoritaire : Végétation « artificielle », structurée avec beaucoup de soins dans la plupart des zones urbaines, végétation plus anarchique composée de beaucoup de champs favorisant l’agriculture ou l’élevage, l’Homme semble être passé partout hormis dans quelques recoins encore sauvages difficiles d’accès pour les êtres vivants.
Type de sols : Composés en majorité de verdure, qui souffrent de la pollution, dans les espaces naturels, quand ils ne sont pas tout simplement artificiels dans la capitale, ou dans les grandes agglomérations de Terra.
Superficie en eau : 16%.
Superficie de flore : 14%.
Température maximale observée : 48°C (Saison du Rayonnement).
Température minimale observée : -36°C (Saison du Grand Froid).
Variations saisonnières : 3 saisons.
Saison du Grand Froid :
Cette saison se caractérise par un très fort écart des températures.
Température moyenne (en journée) : +16°C.
Température moyenne (de nuit) : -18°C.
Saison de la Moisson :
Cette saison se caractérise par un très faible écart des températures.
Température moyenne (en journée) : +24°C.
Température moyenne (de nuit) : 21°C.
Saison du Rayonnement :
Cette saison se caractérise par une tentative de contrôle de la météo par Terra, et provoque généralement de fortes chaleurs que le gouvernement fédéral essaie d’endiguer, au risque d’aggraver les choses.
Température moyenne (en journée) : +38°C.
Température moyenne (de nuit) : 24°C.
Occupation de l’espace : Fort, citées condensées, espaces ruraux utilisés pour l’effort de production. Energies exploitées, îles artificielles créées.
Population : 9 221 414, selon le dernier recensement fédéral (148 P.A).
Terra est un espace densément peuplé, aux dynamiques géographiques inégales, partagée entre son désir de modernité, de technologie, et ses ambitions de productivité. La nature n’y est pas respectée, et l’empreinte de l’Homme se retrouve partout, y compris au sein de son plus vaste cratère. Comme une allégorie de l’humain, Terra est une civilisation ancrée dans son instinct grégaire, sa géographie est le témoin des fractures sociales, territoriales, et architecturales qui ont commencé à partir de l’arrivée des humains sur Terra. Les cités modernes, qui reflètent leur richesse extérieure, leur exploitation des sources d’énergie, et leur supériorité face aux autres cités, jouxtent des quartiers populaires à l’abandon, tournés vers le travail, qui ressemblent à des usines géantes dont ne trouve pas la moindre trace de végétation. Dans les espaces périurbains, lorsqu’on s’éloigne des grandes villes qui se montrent arrogantes par le désir d’atteindre les cieux à la manière de Babel, des vastes champs d’agricultures et centres d’élevage démontrent la domestication de la planète par l’Homme, et rares sont les endroits inexplorés qui n’ont pas souffert de l’implantation de cet espèce. Ces espaces quasiment disparus sont des amas de végétations sauvages, qui semblent s’être agglutinés là par manque de place, et qui témoignent d’une faune et d’une flore hostile, se sachant la proie des Hommes qui ne cessent de reproduire dans les musées, les jardins ou les palais des plus riches conglomérats, des vastes espaces verts artificiels qui tentent de rappeler « la saveur d’antan » des contrées naturelles disparues avec le processus d’industrialisation de l’humain.
La capitale, Ys, est d’ailleurs le fruit d’une formidable prouesse technologique, une victoire symbolique et écrasante de l’Homme sur la nature, capable de repousser les limites pour s’installer, pour coloniser, et pour se développer, toujours et encore, même par-delà sa densité de plus en plus importante.